Sommaire
Résumé
On connaît le CBD pour ses effets possibles sur le stress ou le sommeil. Mais saviez-vous qu’il pourrait aussi agir sur… nos os ? Les premières recherches montrent qu’il pourrait aider à mieux consolider une fracture et à limiter la perte osseuse après la ménopause. Un sujet prometteur, encore en exploration.
Et si le CBD ne se limitait pas au sommeil ou à la gestion du stress ? Des recherches suggèrent qu’il pourrait aussi jouer un rôle pour nos os. L’idée est simple : mieux protéger le squelette au fil du temps. On observe ainsi des pistes intéressantes autour de la consolidation après une fracture, de la perte osseuse liée à la ménopause ou encore de la qualité du capital osseux sur le long terme.
Pourquoi le CBD intéresse les chercheurs… même pour nos os ?
On imagine souvent l’os comme une structure solide et figée. En réalité, il vit et se renouvelle sans cesse : une partie se détruit pendant qu’une autre se reconstruit. Cet équilibre est fragile et peut se dérégler avec l’âge, après une fracture ou encore à la ménopause.
C’est là que le CBD attire l’attention des chercheurs. On a découvert que les cellules osseuses possèdent des « capteurs » sensibles au système endocannabinoïde [1], auquel le CBD se lie. Résultat : il pourrait aider les os à mieux cicatriser après une fracture, limiter la perte osseuse lors de périodes de fragilité et préserver le capital osseux sur le long terme.
Un coup de pouce pour les os ?
Après une fracture
Imagine ton os comme un mur qui se reconstruit après un choc. Normalement, les briques (collagène, minéraux) se remettent en place peu à peu. Dans des expériences sur les animaux, le CBD a montré qu’il pouvait rendre ce “mur réparé” plus solide, comme si le ciment tenait mieux. [2]
Contre la fragilité osseuse
Avec l’âge ou la ménopause, les os ont tendance à s’affiner et à devenir plus fragiles : c’est ce qu’on appelle l’ostéoporose. Là encore, des tests en laboratoire suggèrent que le CBD pourrait aider à freiner ce processus et à garder une meilleure densité osseuse. [3]
Et chez l’humain ?
Les études restent très limitées, mais les premiers résultats sont encourageants : certaines personnes ayant pris du CBD ont vu des signes biologiques de fragilité osseuse diminuer [4]. On n’en est qu’aux débuts, mais cela ouvre la voie à de nouvelles recherches.
Y-a-t-il un intérêt pour les seniors ou les sportifs ?
Après la ménopause : protéger ses os fragiles
Avec l’âge – et encore plus après la ménopause – les os deviennent plus cassants. C’est ce qu’on appelle l’ostéoporose, une cause majeure de fractures chez les seniors. Le CBD attire l’attention car il pourrait freiner cette perte de solidité. On n’en est pas encore à prouver qu’il évite directement les fractures, mais les premiers signaux semblent aller dans le sens d’une meilleure préservation du capital osseux. [5]
Pour les sportifs : mieux récupérer après une fracture
Chez un sportif ou une personne active, une fracture peut vite devenir un cauchemar : repos forcé, perte de force, longs mois avant la reprise. Certaines recherches laissent penser que le CBD pourrait aider l’os à se réparer plus solidement, comme si le “plâtre naturel” tenait mieux. [6] Si cela se confirmait, cela signifierait non seulement une récupération plus rapide, mais aussi des os plus résistants pour éviter une nouvelle blessure.
- Le CBD montre des résultats intéressants pour la santé des os, mais on en est encore au début. Les preuves solides chez l’humain manquent, et les effets observés nécessitent souvent des doses bien plus élevées que celles des huiles ou des compléments vendus en boutique.
Le CBD peut-il remplacer un traitement de l’ostéoporose ?
La réponse est claire : non. Les médicaments prescrits (comme les bisphosphonates, le dénosumab ou encore la vitamine D) restent les références pour protéger les os fragiles. Le CBD n’arrive pas en remplacement, mais il est étudié comme un complément potentiel, pour donner un coup de pouce au squelette.
Quelles doses ont été testées ?
Dans les recherches, les doses utilisées sont beaucoup plus élevées que celles des huiles de CBD vendues couramment : entre 100 et 300 mg par jour. Cela ne veut pas dire qu’il faut en prendre autant, mais simplement que la dose minimale efficace n’est pas encore connue. C’est un point qui doit être clarifié par les futures études.
Et côté sécurité, y a-t-il des risques ?
Comme toute molécule active, le CBD peut interagir avec certains médicaments (notamment les anticoagulants ou les antiépileptiques). Avant de l’utiliser en parallèle d’un traitement, il est donc essentiel de demander conseil à un professionnel de santé.
Sources
[1] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8621131/ [2] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25801536/ [3] https://www.mdpi.com/2227-9059/13/8/1891 [4] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8621131/ [5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32705630/ [6] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25801536/